Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB

Nous nous étions battus, mon mécano et moi. Nous avions reçu l'ordre de détruire l'ennemi. Nous avions obéi... Oui, nous nous étions battus, et ce 22 mai 1940, un mercredi, douze jours après l'offensive, au petit matin, à l'orée d'un bois, nous venions d'être faits aux pattes. C'était à Mons-en-Chaussée, près de Péronne, dans la Somme. Mon père avait été blessé dans ce coin, vingt-cinq ans plus tôt.. Moi, j'avais vingt-cinq ans et je venais de recevoir comme un coup de massue derrière la tête.


Cet album nous raconte la guerre de 39/40 , non pas celle de la résistance, du débarquement ou des faits d'armes dont on peut être fier mais celle de la débâcle, des militaires humiliés, abandonnés, trahis.

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